Deux mains (Chanson écrite il y a plus de 20 ans maintenant)

C’était hier, c’était deux mains

Les sensations déjà trop loin

De ta bouche qui effleure mes seins

Laver des larmes le passé

Enlever de soi l’éternité

Puis rester seule sans même crier

C’était hier, c’était deux mains

Qui s’éloignaient, se rapprochaient

Se retrouvaient puis s’envolaient

Un hall de gare tard dans la nuit

Où tout commence, où tout finit

Où la tristesse côtoie l’envie

C’était hier, c’était deux mains

Je tremble et je n’sais plus très bien

Si le vide m’enivre et me tient

Si l’amour engendre la folie

Lorsque j’avorte de toutes ces nuits

Quand tout redevient vis à vis

C’était hier, c’était deux mains

Qui un soir se sont refermées

Sur l’immensité de nos rêves

Pour toi sont venus d’autres seins

Et mes mains ne font qu’effleurer

Mes larmes quand le bonheur s’achève

C’était hier, c’est mes deux mains

Qui hurlent dans l’envers du décors

Le droit d’défonce de mes souvenirs

De tout détruire en n’laissant  rien

Pas même les frissons de ton corps

Le sens des mots sous le désir

C’était hier, viendra demain.